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THE AMY WINEHOUSE BAND

Dimanche 24 Mars 2024
 
19h00

En 2011, une légende s’éteignait pour rejoindre les mythiques Cobain, Morrison, Hendrix ou Joplin. Comme eux, en seulement quelques années, et avec une soul qu’aurait adoubée Ray Charles lui-même, Amy Winehouse a marqué le monde de son empreinte.

Les fées s’étaient certainement penchées sur son berceau pour lui donner cette voix unique, ce sens du jazz complètement moderne, ce groove de tueuse, cet instinct quasi-animal et cette sensibilité à fleur de peau. Dans un univers dominé par une pop scintillante, chorégraphiée, elle s’est distinguée avec un son vintage doublé d’une narration mordante. Le tout emballé dans une honnêteté brute et sans fard.

Plus de dix ans plus tard, les musiciens de tout bord tentent encore d’analyser l’œuvre de cette diva torturée, espérant peut-être arriver au quart de son talent. Et les critiques se questionnent sur son héritage immense, envoûtant, presque impénétrable. La réponse est peut-être du côté de ceux qui ont côtoyé la légende de près. Ceux qui, en studio comme sur scène, ont réussi à sublimer ce que la jazzwoman avait déjà porté aux nues. Mais ses musiciens ne sont pas prêts à livrer leurs secrets. Au contraire, ils les gardent précieusement pour faire revivre cette artiste inégalable le temps d’un concert. En 2021, dix ans après la disparition de la star, ils décident de lui offrir une nouvelle tournée et repartent sur les routes pour jouer les compositions qui ont donné un souffle d’espoir rebelle aux habitants de cette planète.

Un projet fou et un spectacle unique porté par Dale Davis, directeur musical, bassiste et ami de toujours de la chanteuse. Le temps d’une soirée, c’est bien son son intemporel que l’on retrouve, une soul à faire trembler les cœurs, un groove jazz venu d’une autre planète. Et si Bronte Shande au micro ne peut faire oublier la diva, elle porte son héritage avec force et élégance, se rapprochant au plus près d’une artiste qui a marqué son époque. Pour le journaliste musical Chris Welch, il s’agit tout simplement de « la rétrospective d’Amy Winehouse la plus authentique que je n’ai jamais entendue ».

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